Le premier à s'exprimer fut le représentant des personnels enseignants qui, dans un discours lu, exprima avec un calme et une retenue qui ne lui sont pas coutumières l'emoi de la communauté toute entière, associant habilement les agents aux enseignants dans ceux qu'il désignait comme les principaux perdants de la montée de l'incivilité.

Le proviseur prit ensuite la parole, sans papier lui, pour élargir le débat en regrettant qu'un dialogue, celui entre les élèves et les adultes de l'établissement, se soit rompu et en insistant sur l'importance qu'il y avait à le restaurer.

La dernière homélie intervention, celle de l'inspecteur d'académie, visa à démontrer que le geste touchait tous le monde, également les élèves, et qu'eux aussi étaient victimes. Il les rassura en leur affirmant qu'ils devaient néanmoins venir en confiance, leur sécurité étant assurée.

Evidemment, les 3 intervenants furent unanimes pour demander la plus extrême sévérité à l'encontre des responsables.

Le public important, pas loin de 1000 personnes devaient s'être regroupées sous la tribune équipée à la hâte, s'est comporté avec un calme exemplaire durant les 3 interventions. A chaque fois, spontanément, une grande partie des présents a applaudi la fin des déclarations.

On peut donc raisonnablement dire que, après le regrettable incident de la gifle, l'inadmissible épisode de l'extincteur est maintenant derrière nous et qu'il le sera définitivement après le passage en conseil de discipline des auteurs des faits.

Du coup, pour être au calme durant les vacances, il ne reste plus qu'à régler la déplorable affaire de l'agent qui a menacé des élèves avec une barre de fer. Déjà, le fait que malgré le nombre important de personnes impliquées, il n'y ait que deux plaintes pour menaces avec armes, doit apparaître comme un signe encourageant.

Et des vacances au calme, j'en ai besoin car l'énervement pourrait me faire tromper dans mon dossier de mutation pour un gentil collège balbynien ou un sémillant LP albertivillarien.