Les coups
Par skoobeedoo, vendredi 1 février 2008 à 19:50 :: Poing en l'air :: #142 :: rss
et les douleurs
Le dernier jour du 1er trimestre, la coutume veut que les élèves qui le souhaitent se déguisent. Cette coutume créée par un protal malin il y a un paquet d'années est très futée car elle a permis de faire disparaitre les joyeusetés comme l'antique père cent et ses décorations à base de farine et d'oeufs.
Je l'ai vu 3 fois ce dernier jour et à chaque fois, j'ai été frappé par l'atmosphère certes un peu électrique mais surtout très festive qu'entraîne ce carnaval. Certains adultes jouent le jeu et il règne durant cette journée, par ailleurs coupée par le repas de Noël qui ici est un vrai festin, une joyeuse ambiance. C'est toujours un régal de passer à travers les tables et de voir Superman discuter tranquillement avec les Dalton (enchaînés, s'il vous plaît) ou une princesse de conte de fée en grande conversation avec un diablotin. L'année dernière, on a eu droit à une classe entière en schtroumpfs. Voir, 35 élèves bleus qui ne se déplaçent qu'en troupe, ça fait hésiter avant de reprendre du bordeaux.
Bref, le dernier jour du 1er trimestre, c'est un jour sympa et je tâcherai moyen de mettre un jour ici les photos quand j'aurais flouté les bobines.
C'est un jour sympa sauf pour les agents de la maintenance qui doivent se coltiner des dizaines d'alertes intempestives que des petits malins déclenchent toutes les 3 secondes et demi. Environ.
Ils trouvent pas ça sympa parce pour eux ça veut dire se rendre au point signalé en moins de 2 minutes, sinon: ça sonne. Aviser l'accueil que ce n'est pas un vrai incendie (ouf) et remettre contre les murs les 12 000 portes coupe-feu qui se sont fermées. et 3 secondes et demi plus tard: poum, ça recommence.
Forcément, ça les énerve un peu, les agents de la maintenance. Faut les comprendre.
Et là, dernier jour du 1er trimestre dernier, un agent qui trouvait pas ça sympa du tout a mis une grande claque dans lagl du premier élève qui passait par là et qui se trouvait être une élève on ne peut plus tranquille.
Le #&%@.
Devant témoins, including une adulte.
Le gros #&%@.
La gamine vient en larmes se plaindre auprès du boss, le boss m'appelle, la gamine explique l'affaire, décrit l'auteur. L'adulte témoin arrive corrobore le tout. In. Dis. Cu. Table.
L'auteur de la tarte arrive à son tour et je découvre à ma grande surprise que ce n'est absolument pas à lui que je pensais. Mon chef est aussi étonné que moi de voir que ce garçon que l'on ne connaissait que calme et placide est non seulement l'auteur de la baffe mais qu'en plus il est à deux doigts d'en coller une autre à la pauvre gamine qu'il accuse de tous les maux ainsi que ses parents qu'il exige que nous convoquions pour qu'il leur explique comment élever des gosses, nom de Dieu de bordel de pompe à merde!
Je résume.
Plus tard, seuls avec le fautif et passablement remonté (le patron est calme, c'est pour ça que c'est le patron) je fais comprendre à ce #&%@ qu'il s'est comporté d'une façon inexcusable et qu'il doit s'attendre à des congés de Noël spécialement Rock & Roll. Ca lui en touche une sans faire bouger l'autre. Ce #&%@ est absolument persuadé d'être le bon et que la gamine, appuyée par une société qui fout le camp, ma pauv' dame est en tort.
Sur ce, il nous laisse pour rédiger un rapport et passer au commissariat pour y déposer une main courante!!!
Y'a quoi après gros #&%@?
Bon, la journée se poursuit dans la joie et la bonne humeur, les vacances arrivent, le boulot reprend. On oublie.
On a tort.
Hier après-midi, alors que France Info commence tous ses bulletins avec le prof qui a tarté un élève, le boss m'appelle encore, bien embrenné, pour recevoir avec lui la police.
Hé oui, y'a eu plainte, la plainte suit son cours et c'est parti pour les auditions. Ca tombe bien, j'ai que ça à foutre.
Les policiers, très sympas du reste, et qui ne cachent pas que la garde à vue du prof dans le Nord, c'est quand même un poil exagéré me laissent une convocation pour audition à remettre au brave baffeur. Ca tombe bien, j'adore donner aux gens des convocations chez les flics.
Je vois donc mon gifleur et lui explique qu'il est convoqué à la peau lisse pour la petite affaire de l'année dernière. Le brave garçon prend le papier très calmement, va au commissariat très calmement et en revenant, passe calmement un coup de fil à la presse quotidienne régionale.
Et elle est bien contente la PQR, tu trencontes? Ici, chez nous dans la France profonde une affaire plus pire que celle dont on cause à la télé et en plus, on l'avait avant! Trop bien!
Alors du coup, c't'aprem, le boss m'appelle pour me dire qu'on rencontre la PQR en fin de journée. Ca tombe bien, je devais faire les courses et les caissières sont en grève.
On rencontre donc la PQR et si tout se passe comme prévu, on devrait être passablement dans la merde dans moins de 24h.
Youpi!
Je l'ai vu 3 fois ce dernier jour et à chaque fois, j'ai été frappé par l'atmosphère certes un peu électrique mais surtout très festive qu'entraîne ce carnaval. Certains adultes jouent le jeu et il règne durant cette journée, par ailleurs coupée par le repas de Noël qui ici est un vrai festin, une joyeuse ambiance. C'est toujours un régal de passer à travers les tables et de voir Superman discuter tranquillement avec les Dalton (enchaînés, s'il vous plaît) ou une princesse de conte de fée en grande conversation avec un diablotin. L'année dernière, on a eu droit à une classe entière en schtroumpfs. Voir, 35 élèves bleus qui ne se déplaçent qu'en troupe, ça fait hésiter avant de reprendre du bordeaux.
Bref, le dernier jour du 1er trimestre, c'est un jour sympa et je tâcherai moyen de mettre un jour ici les photos quand j'aurais flouté les bobines.
C'est un jour sympa sauf pour les agents de la maintenance qui doivent se coltiner des dizaines d'alertes intempestives que des petits malins déclenchent toutes les 3 secondes et demi. Environ.
Ils trouvent pas ça sympa parce pour eux ça veut dire se rendre au point signalé en moins de 2 minutes, sinon: ça sonne. Aviser l'accueil que ce n'est pas un vrai incendie (ouf) et remettre contre les murs les 12 000 portes coupe-feu qui se sont fermées. et 3 secondes et demi plus tard: poum, ça recommence.
Forcément, ça les énerve un peu, les agents de la maintenance. Faut les comprendre.
Et là, dernier jour du 1er trimestre dernier, un agent qui trouvait pas ça sympa du tout a mis une grande claque dans lagl du premier élève qui passait par là et qui se trouvait être une élève on ne peut plus tranquille.
Le #&%@.
Devant témoins, including une adulte.
Le gros #&%@.
La gamine vient en larmes se plaindre auprès du boss, le boss m'appelle, la gamine explique l'affaire, décrit l'auteur. L'adulte témoin arrive corrobore le tout. In. Dis. Cu. Table.
L'auteur de la tarte arrive à son tour et je découvre à ma grande surprise que ce n'est absolument pas à lui que je pensais. Mon chef est aussi étonné que moi de voir que ce garçon que l'on ne connaissait que calme et placide est non seulement l'auteur de la baffe mais qu'en plus il est à deux doigts d'en coller une autre à la pauvre gamine qu'il accuse de tous les maux ainsi que ses parents qu'il exige que nous convoquions pour qu'il leur explique comment élever des gosses, nom de Dieu de bordel de pompe à merde!
Je résume.
Plus tard, seuls avec le fautif et passablement remonté (le patron est calme, c'est pour ça que c'est le patron) je fais comprendre à ce #&%@ qu'il s'est comporté d'une façon inexcusable et qu'il doit s'attendre à des congés de Noël spécialement Rock & Roll. Ca lui en touche une sans faire bouger l'autre. Ce #&%@ est absolument persuadé d'être le bon et que la gamine, appuyée par une société qui fout le camp, ma pauv' dame est en tort.
Sur ce, il nous laisse pour rédiger un rapport et passer au commissariat pour y déposer une main courante!!!
Y'a quoi après gros #&%@?
Bon, la journée se poursuit dans la joie et la bonne humeur, les vacances arrivent, le boulot reprend. On oublie.
On a tort.
Hier après-midi, alors que France Info commence tous ses bulletins avec le prof qui a tarté un élève, le boss m'appelle encore, bien embrenné, pour recevoir avec lui la police.
Hé oui, y'a eu plainte, la plainte suit son cours et c'est parti pour les auditions. Ca tombe bien, j'ai que ça à foutre.
Les policiers, très sympas du reste, et qui ne cachent pas que la garde à vue du prof dans le Nord, c'est quand même un poil exagéré me laissent une convocation pour audition à remettre au brave baffeur. Ca tombe bien, j'adore donner aux gens des convocations chez les flics.
Je vois donc mon gifleur et lui explique qu'il est convoqué à la peau lisse pour la petite affaire de l'année dernière. Le brave garçon prend le papier très calmement, va au commissariat très calmement et en revenant, passe calmement un coup de fil à la presse quotidienne régionale.
Et elle est bien contente la PQR, tu trencontes? Ici, chez nous dans la France profonde une affaire plus pire que celle dont on cause à la télé et en plus, on l'avait avant! Trop bien!
Alors du coup, c't'aprem, le boss m'appelle pour me dire qu'on rencontre la PQR en fin de journée. Ca tombe bien, je devais faire les courses et les caissières sont en grève.
On rencontre donc la PQR et si tout se passe comme prévu, on devrait être passablement dans la merde dans moins de 24h.
Youpi!
Commentaires
1. Le vendredi 1 février 2008 à 22:22, par deloin
2. Le samedi 2 février 2008 à 09:23, par Garf
3. Le samedi 2 février 2008 à 09:24, par Garf
4. Le mardi 5 février 2008 à 14:55, par ProfAnonyme
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