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Tchak pouuuuuuuuuuuum...clapclapclapclapclap.

A l'époque du disco, je détestais le disco.
D'une part parce que je détestais le disco, d'autre part parce qu'il fallait que je déteste le disco. Vu que j'étais pinque et que même chez les ponques, on a des convenances, la première étant de détester le disco.

En fait, plus que cette musique de daube (le disco), c'était les amateurs de disco qu'ils fallaient détester.
Non mais tu m'les as vu avec leurs lunettes miroir, leurs chemises à col pelle à tarte, leurs pattes d'eph au pli à fendre les briques et leurs boots biton?
Bouffons va. Tafiolles!
Enfin, tafiolles, c'est juste une insulte parce que les gisquettes, elles y allaient avec ces Travolta de prisunic. Les connes!

Bon, revenons à la musique puisqu'elle adoucit les moeurs. Donc le disco:caca. Cela dit, quelques exceptions étaient tolérées. Personellement, j'ai toujours eu un faible pour le Ring My Bell d'Anita Ward. Pourtant, dans la catégorie disco, c'est un beau spécimen. Tant pis, j'assume en 79 comme maintenant, je lui ferai bien tinter la clochette à Anita.

Une autre qui déjà me donnait des palpitations et des moiteurs au bout de 3 mesures, c'était Donna Summer (mais ne rend pas). Car il faut bien l'avouer, au disco, il savait te faire des intros de la mort. Et va z y les 2 minutes de montée d'instru, 1 par 1, jusqu'à ce qu'une voix de naze vienne brailler des paroles affligeantes de bêtises sur les auberges de jeunesse ou les combats de kung-fu.

Hors donc (en fait, c'est or donc. Au temps pour moi), les années attaquant gravement la myéline, j'ai mis la main sur une compilation disco et, évidemment n'ai pas trouvé cela aussi beurk qu'il y a 25 ans.


Et ça, c'est le CD1, il y en a 6.

Ah, comme c'est bon de se rouler dans la fange!