Une dernière
Par skoobeedoo, mercredi 9 mai 2007 à 18:39 :: Comme ça vient :: #95 :: rss
Avant d'attaquer les heures sup'
Parmi les félons qui ont rallié le futur élu des vieux, il en est un qui a fait beaucoup parler de lui puisqu'en plus de bien cracher dans la soupe, il a aussi cherché à s'en faire le max de profit en publiant un livre recueil de pages imprimées qui s'est fort bien vendu, merci pour lui.
Ce félon donc, avant de peut-être obtenir un maroquin entièrement cousu à la langue, était présenté comme l'expert, pour ainsi dire le seul et unique membre de son ancien parti à connaître « l'entreprise privée ». L'entreprise privée c'est un peu comme les reliques du Christ, c'est tellement fort comme concept que seuls des élus peuvent le toucher du doigt. Des tas de pue-la-sueur peuvent la faire tourner, l'entreprise privée mais passé un certain niveau, ça devient le domaine d'êtres supérieurs et l'autre là, il en était. C'était un être supérieur qui maitrisait les secrets de l'entreprise privée mais qui en même temps était, est encore clame-t-il sans rire, de gauche. La gauche, c'est le contraire de l'entreprise privée. Pour faire simple, c'est des feignants payés à rien foutre dans le secteur protégé ou, comme on dit en vomi: le secteur public.
Notre expert à la langue musclée était donc bien mieux que l'abbé Pierre, pour ainsi dire le messie (de Meissier, ah, ah, ah).
Sauf que.
Sauf que avant d'entreprendre sa belle carrière dans le privé et comme ne l'indique pas sa bio, notre héros a loupé le concours de l'ENA. Et oui, il voulait faire fonctionnaire comme son père.
A quoi ça tient la vie des fois, tu rates un truc et crac, tu deviens le meilleur pour parler de la voie que tu n'as choisie que par dépit.
Ce félon donc, avant de peut-être obtenir un maroquin entièrement cousu à la langue, était présenté comme l'expert, pour ainsi dire le seul et unique membre de son ancien parti à connaître « l'entreprise privée ». L'entreprise privée c'est un peu comme les reliques du Christ, c'est tellement fort comme concept que seuls des élus peuvent le toucher du doigt. Des tas de pue-la-sueur peuvent la faire tourner, l'entreprise privée mais passé un certain niveau, ça devient le domaine d'êtres supérieurs et l'autre là, il en était. C'était un être supérieur qui maitrisait les secrets de l'entreprise privée mais qui en même temps était, est encore clame-t-il sans rire, de gauche. La gauche, c'est le contraire de l'entreprise privée. Pour faire simple, c'est des feignants payés à rien foutre dans le secteur protégé ou, comme on dit en vomi: le secteur public.
Notre expert à la langue musclée était donc bien mieux que l'abbé Pierre, pour ainsi dire le messie (de Meissier, ah, ah, ah).
Sauf que.
Sauf que avant d'entreprendre sa belle carrière dans le privé et comme ne l'indique pas sa bio, notre héros a loupé le concours de l'ENA. Et oui, il voulait faire fonctionnaire comme son père.
A quoi ça tient la vie des fois, tu rates un truc et crac, tu deviens le meilleur pour parler de la voie que tu n'as choisie que par dépit.
Commentaires
1. Le jeudi 10 mai 2007 à 13:03, par Syl
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