C'est par une épaisse fumée s'engouffrant rapidement dans la cage d'escalier que le sinistre a débuté hier vers 23h. Heureusement les détecteurs ont rempli leur office et, dans le mugissement des sirènes, les internes ont quitté leurs lits douillets pour se rendre sur les lieux de rassemblement.

Sur cette image, on les voit distinctement (si!) se rendre dans le calme vers la zone d'évacuation enroulés dans leur riantes couvertures beigeasse.

Sur cette autre photo habilement retouchée, on les voit encore plus distinctement (mais si, juste à gauche du lampadaire)

Peu de temps après, dans le halo bleuté des gyrophares, le spectacle a vraiment commencé avec l'arrivée de 5 (cinq) véhicules de pompiers. Grande échelle, camion-citerne, véhicule de soins tout était réuni pour faire de cette soirée un moment inoubliable.

Sans attendre, les soldats du feu ont commencé à se déployer

donnant ainsi l'occasion de faire quelques clichés nettement dans les tons bleus.

Après avoir rapidement circonscrit l'incendie, les pompiers ont dû déployer la grande échelle pour secourir par une fenêtre deux internes acculées par une fumée toxique.

Ils ont dû ensuite la repositionner et recommencer pour une interne qui après avoir entendu "demi-tour, l'escalier est obstrué par la fumée!" avait cru qu'elle pouvait alors retourner se coucher (2 h de colle).


Leur mission terminée, nos sauveurs ont alors rangé leur matériel


Mais le retour au bercail n'était pas encore venu car il fallut dans la foulée s'offrir un debriefing circonstancié au cours duquel nous apprîmes que dans des circonstances moins favorables, nous aurions perdu une bonne centaine de nos internes soit nettement plus que les 7% réglementaires.

Cette triste nouvelle n'a empêché personne de baffrer les petits gateaux de la collation (les petits-dej des victimes potentielles) et c'est à près d'une heure du matin que s'est terminée une journée de travail commencée la veille.

Croyez-le ou non, j'en ai pas fait lourd aujourd'hui.