Du moins quand on est surveillant.
Un pion qui était chargé de surveiller un bac blanc en attendant l'arrivée du prof a dit aux élèves qu'il encadrait "vous pouvez bien travailler ensemble et vous passer les résultats, je m'en fiche". Il s'est fait gauler (par le prof soupçonneux devant les notes? balancé par un élève respectueux de la règle même pour un bac blanc?). Il a été sanctionné par le recteur.
Devant la sévérité de la sanction, il a porté l'affaire devant le tribunal administratif qui a rendu sa décision: la mesure est conforme et proportionnée. Licencié pour faute.

Quand on est enseignant non plus.
Un prof certifié passait l'agreg. Il cherchait à gruger en se servant d'un manuel pas très habilement dissimulé sous ses feuilles de brouillon. Il s'est fait gauler (par le surveillant d'au dessus?). Il a été sanctionné par le ministre.
Devant la sévérité de la sanction, il a porté l'affaire devant le tribunal administratif qui a rendu sa décision (en 2004): la mesure n'est pas proportionnée à la faute, la sanction du ministre est annulée.
Le ministre a fait appel devant la cour administrative d'appel qui a rendu sa décision (en 2007): Finalement la mesure est bien proportionnée à la faute, un prof qui triche doit trinquer un max. Révoqué.

Révoqué, c'est comme licencié pour le privé ou pour un pion qui ne peut pas être titulaire. C'est dehors avec un coup de pied au cul et un avenir comme équipier le dimanche au macdo de Moche les Grands Clapiers.
Normalement, si on se fait révoquer pour avoir triché ou montré ses miches ;) , on peut penser que pour une main dans la culotte de la CAE ou un coma éthylique de trop, on se fait au moins rouer dans la cour devant tout le monde puis écarteler par les 3ème A, les 3ème B, les 3ème C et la section sport-études et enfin bouillir vivant par la SEGPA.
Chais pas pourquoi, j'y crois pas plus que ça.